AA / Tunis / Salim Boussaïd

Le "Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle" s'est ouvert lundi matin à Paris avec la participation de nombreuses entreprises et spécialistes de la haute technologie et se poursuivra pendant deux jours.

Le sommet, transmis en direct sur les supports électroniques du ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères, vise à "définir, construire et mettre à disposition des infrastructures ouvertes pour l'IA au niveau mondial, dans le sens de l'intérêt public, afin d'atteindre les meilleurs résultats en matière sociale, économique et environnementale", selon une publication officielle émise sur le site officiel dudit Sommet.

Les participants à ce sommet réfléchiront "à la manière d’ont l’IA s’intégrera dans le du travail à l’avenir. L’enjeu est de se concentrer sur la promotion des usages de l’IA qui amélioreront la productivité et le bien-être", précise la même source.

La "construction d’écosystèmes d’innovation dynamiques et durables permettant de développer l’IA dans tous les secteurs d’activité", le "renforcement de la confiance dans l’IA" et la définition d'un "cadre inclusif de gouvernance internationale de l’IA", font également partie des thèmes de réflexion inscrits au programme de la rencontre.

La première journée sera consacrée aux conférences, tables rondes, débats autour de ces thèmes, alors que le mardi 11 février, un sommet des chefs d'Etats et de gouvernements se tiendra pour échanger "sur les grandes actions communes à mettre en œuvre en matière d’IA".

Dans un communiqué rendu public dimanche, la France a annoncé qu’elle s’associait à huit pays, des associations et des entreprises pour lancer une initiative parrainée par 11 dirigeants de la haute technologie, baptisée "Current AI". Ce partenariat est doté d’un investissement initial de 400 millions de dollars et espère lever au total 2,5 milliards de dollars sur les cinq prochaines années.