Poutine et Pashinyan échangent sur le traité de paix Arménie-Azerbaïdjan
- Le Premier ministre arménien informe le président russe de la finalisation de l’accord de paix et confirme sa présence aux célébrations du Jour de la Victoire à Moscou

Istanbul
AA / Istanbul / Alperen Aktaş
Le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan ont eu un échange téléphonique initié par l’Arménie, au cours duquel ils ont discuté de la finalisation d’un traité de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, a annoncé le Kremlin vendredi.
Pashinyan a informé Poutine que l’Arménie et l’Azerbaïdjan avaient achevé les négociations sur le texte de l’accord, précisant que Erevan était prêt à signer le traité.
En réponse, Poutine a réitéré le soutien constant de la Russie à la normalisation des relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, soulignant que la stabilité, la sécurité et le développement socio-économique durable dans le Caucase du Sud restent des priorités clés.
Il a assuré que Moscou continuerait d’appuyer l’Arménie et l’Azerbaïdjan dans la réalisation de ces objectifs.
Les deux dirigeants ont également abordé le développement futur des relations russo-arméniennes, évoquant une coopération mutuellement bénéfique.
Par ailleurs, Pashinyan a confirmé son acceptation de l’invitation de Poutine à assister aux célébrations du 9 mai à Moscou, marquant le 80e anniversaire de la victoire soviétique lors de la Seconde Guerre mondiale.
Les relations entre ces deux anciennes républiques soviétiques sont tendues depuis 1991, année où l’armée arménienne a occupé le Haut-Karabakh – un territoire internationalement reconnu comme appartenant à l’Azerbaïdjan – ainsi que sept régions adjacentes.
La majeure partie du territoire a été libérée par l’Azerbaïdjan lors d’un conflit de 44 jours à l’automne 2020, qui s’est achevé par un accord de paix négocié par la Russie, ouvrant la voie à la normalisation et aux pourparlers de démarcation.
En septembre 2023, l’Azerbaïdjan a établi sa pleine souveraineté sur le Haut-Karabakh après la reddition des forces séparatistes de la région.
* Traduit de l'Anglais par Adama Bamba