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Suisse: Les ONG turques condamnent la propagande du YPG/PKK

- A travers les affiches, le groupe terroriste vise à lancer une campagne de diffamation contre l'opération menée par la Turquie en Syrie.

Bayram Altuğ  | 12.04.2018 - Mıse À Jour : 12.04.2018
Suisse: Les ONG turques condamnent la propagande du YPG/PKK

Geneve

AA - Genève


Les représentants de haut niveau de deux organisations non gouvernementales (ONG) ont condamné, mercredi, la campagne d’affichage du groupe terroriste YPG/PKK dans les transports publics en Suisse.


La campagne de communication, en cours actuellement, sur les tramways de Genève, attire l’attention avec le titre "Free Kurdistan" et des images fallacieuses utilisées pour dénoncer les prétendues violations des droits de l'Homme à Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie.


Le 20 janvier, la Turquie a lancé l'opération Rameau d’olivier afin de libérer Afrin des terroristes du YPG/PKK et de Daech.


Selon l'état-major turc, l'opération vise à instaurer la sécurité et la stabilité le long des frontières turques et dans la région, ainsi qu'à protéger les Syriens contre l'oppression et la cruauté des terroristes.


Celil Yilmaz, Secrétaire général de l'ONG internationale COJEP (Conseil pour la Justice, l'Egalité et la Paix) basée à Strasbourg, a déclaré à Anadolu (AA) que le groupe terroriste avait l'intention de lancer une campagne de diffamation contre l'opération de la Turquie et ce, à travers les images fallacieuses utilisées dans les affiches.


"Ce matin, la ville de Genève, connue pour être le centre des droits de l'Homme au niveau international, s'est réveillée avec des affiches de propagande des partisans du YPG/PKK", a confié Yilmaz.


"Nous condamnons cette campagne qui a pour objectif de créer une hostilité de la population suisse contre la Turquie. Nous sommes inquiets face aux conséquences négatives que pourraient avoir le fait d'avoir autorisé cette campagne dans les relations Turquie-Suisse", a encore ajouté Yilmaz, rappelant que contrairement à d'autres pays qui n'ont fait que faire de la Syrie un cahmp de ruines, la Turquie s'est efforcée à Afrin de libérer la population de la présence terroriste.


- "Nous condamnons fermement cette campagne"


Ender Demirtaş, chef de l'Alliance internationale pour les droits de l’Homme et le développement (IAHRD) basée à Genève, a également condamné cette campagne calomnieuse.


Ce dernier ajoute qu'une demande officielle a été faite pour solliciter le retrait de ces affiches des tramways.


Demirtaş rappelle que précédemment, une tentative de campagne d’affichage dans les tramways, portant sur la crise survenue entre le Qatar et certains de ses voisins arabes, a été rejetée au motif qu’elle impliquait "une ingérence dans les affaires intérieures d'un autre pays".


L'été dernier, un bloc d'États dirigé par l’Arabie saoudite, dont les Émirats Arabes Unis, l'Egypte et le Bahreïn, a rompu collectivement les relations avec le Qatar, accusant Doha de soutenir les groupes terroristes dans la région.


Demirtaş dénonce le ‘’deux poids, deux mesures’’ de cette pratique.


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