Un avion militaire émirati viole l'espace aérien du Qatar (Al Jazeera)
- Des avions de combat qataris ont intercepté l'avion émirati, après des tentatives de communication auxquelles l'équipage émirati n'a pas répondu, a ajouté la chaîne qatarie.

Qatar
AA / Ahmed Al-Masri
La chaîne satellitaire qatarie, Al Jazeera, a rapporté jeudi, citant des sources non identifiées, qu'un avion de transport militaire émirati avait violé l'espace aérien du Qatar dimanche dernier.
"L'avion émirati se dirigeait d'Abu Dhabi vers le Koweït, quand il est entré dans l'espace aérien qatari, sans la permission des autorités du Qatar", indique la chaîne.
Elle a souligné que "des avions de combat qataris ont intercepté l'avion émirati, après des tentatives de communication auxquelles l'équipage émirati n'a pas répondu".
L'incident n'a pas été officiellement annoncé par les autorités du Qatar.
Le Qatar et les Émirats arabes unis se sont déjà mutuellement accusés de violation de l'espace aérien et d'interception d'avions.
Les Émirats arabes unis avaient accusé, le 15 Janvier dernier, des avions de combat qataris d'avoir intercepté deux avions civils se dirigeant vers la capitale bahreïnie, Manama, ce que Doha a démenti, accusant à son tour les chasseurs d'Abou Dhabi d'avoir violé son espace aérien pour la troisième fois, le 14 janvier dernier, après les en avoir accusés auparavant, à deux reprises, les 3 janvier et 21 décembre derniers.
Abou Dhabi avait accusé, le 23 janvier dernier, les avions de combat qataris d'avoir intercepté deux avions de transport militaire, sans préciser la date, annonçant que "de nouvelles routes aériennes ont été créées, pour que les avions militaires atteignent leurs destinations habituelles, via l'espace aérien saoudien", afin d'éviter toute escalade.
Ces incidents interviennent dans un contexte de crise dans le Golfe, qui a débuté le 5 juin dernier, lorsque l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Bahreïn et l'Egypte avaient rompu leurs liens avec le Qatar, lui imposant des "mesures punitives", prétextant son soutien au terrorisme, ce que Doha avait fermement démenti.