AA/Ankara

"La Türkiye et l'Égypte ont une position commune sur la question palestinienne" a assuré le président turc, Recep Tayyip Erdogan, lors de la conférence commune animé avec son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi.

Abdel Fattah al-Sissi effectue actuellement une visite officielle en Türkiye.

Dans le cadre de cette visite et à l’issue des réunions bilatérales et entre les délégations, Recep Tayyip Erdogan et Abdel Fattah al-Sissi, ont animé mercredi une conférence de presse.

"La Türkiye et l'Égypte ont une position commune sur la question palestinienne" a tout d’abord assuré le leader turc, qui a rappelé que la contribution de la Türkiye et de l'Égypte à la paix et à la stabilité régionales est vitale.

"L'attitude intransigeante et obstructive d'Israël se poursuit. Israël a montré sa mentalité en tuant son interlocuteur dans les négociations", a insisté Erdogan faisant référence à l’assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh.

Pour le chef de l’État turc, la seule manière d’empêcher Israël d'entraîner la région dans de nouvelles tensions ne peut se faire que si Israël abandonnant ses politiques ambivalentes.

"La place des assassins de 41 000 innocents (à Gaza) n'est pas sur des pupitres de Parlements, mais dans des tribunaux pour répondre de leurs crimes", a-t-il martelé tout en relevant qu’Israël et ses soutiens sont responsables de chaque personne innocente qui meurt de faim, de soif ou du manque de médicaments à Gaza.

Par ailleurs, Erdogan a dit soutenir l’Égypte face aux accusations du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, selon lesquelles des armes seraient introduites en contrebande, vers le groupe de résistance palestinienne Hamas, via la frontière égyptienne.

"Je voudrais dire ici très clairement que nous rejetons les accusations de Netanyahu contre l'Égypte" a lancé Erdogan.

Sur les relations entre la Türkiye et l’Égypte, Erdogan a rappelé l’objectif de porter le volume des échanges avec l'Égypte à 15 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années.

"Nous ferons progresser notre coopération dans tous les domaines, dont l'industrie, le commerce, la défense, la santé, l'environnement et l'énergie", a-t-il listé avant d’insister sur le fait que le développement des relations pluridimensionnelles se fera sur la base d’une approche gagnant-gagnant.