Afrique

Burkina: Le groupe armé Ansaroul Islam condamne l’attaque du 13 août à Ouagadougou

- Et accuse Jamaat Nosrat al-Islam wal-Mouslimin d'être responsable de cette attaque qui a fait 19 morts et une vingtaine de blessés.

Lassaad Ben Ahmed  | 12.09.2017 - Mıse À Jour : 12.09.2017
Burkina: Le groupe armé Ansaroul Islam condamne l’attaque du 13 août à Ouagadougou

Burkina Faso

AA/Ouagadougou/Olympia de Maismont

Dans un message publié sur leur page Facebook, le groupe armé burkinabé Ansaroul Islam d’Ibrahim Malam Dicko a condamné l’attaque du 13 août dernier et l’a attribuée à Jamaat Nosrat al-Islam wal-Mouslimin.

Celle-ci, n'a pas réagi à cette condamnation.

« Les frères et moi-même condamnons l’action du Jaamat Nosrat Al-islam Wal-Mouslimin avec ces traîtres à notre mouvement. Ils obstruent le chemin d’Allah » a affirmé le message publié sur le réseau social.

Le message a poursuivi en condamnant l’attaque qui « a coûté la vie à deux éminents frères koweitiens et nos frères musulmans ».

Deux imams koweitiens ont, en effet, été tués dans cette attaque ainsi que d’autres musulmans.

« Je vous rappelle ce que le prophète (bénédictions et salut soient sur lui) a dit: « quiconque prend les armes contre nous n’est pas des nôtres; et quiconque nous trompe n’est pas des nôtres ». Qu’Allah vous chatie » conclut le message.

Le groupe Ansaroul Islam avait revendiqué l’attaque du camp de Nassoumbou du 16 décembre 2016 qui avait fait 12 victimes parmi les militaires burkinabè.

Le 13 août dernier vers 21 heures, deux assaillants armés de AK47 ont ouvert le feu sur les clients d'un restaurant à Ouagadougou. Après plusieurs heures d’assaut, les terroristes ont finalement été abattus par les forces de défense et de sécurité tôt dans la matinée.

Le dernier bilan officiel diffusé par le gouvernement a fait état de 19 morts après le décès, d’un gendarme qui avait participé à l’assaut et qui a finalement succombé à ses blessures.

Le restaurant ciblé par cette attaque est situé sur l'emblématique avenue Kwamé Nkrumah au cœur de Ouagadougou, à quelque 200 mètres du café restaurant

"Capuccino" visé, lui aussi, en janvier 2016 par une attaque similaire, revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) et qui avait fait 30 morts et 71 blessés.

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