AA/Kinshasa/BILETSHI Raoul 

L’attaque contre le camp militaire Tshatshi à Kinshasa, mardi, a fait 8 morts dont 7 assaillants et un militaire des forces armées congolaise, a déclaré le ministre des médias et porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende.

« L’identification des assaillants n’est pas encore terminée. Le parquet militaire est en train d’interroger ceux qui ont été capturés », a affirmé le porte-parole, s’exprimant au cours d’un point de presse à Kinshasa, mercredi soir.

Parmi les auteurs de l’attaque, figurent  des ressortissants de la RDC expulsés depuis avril dernier du Congo Brazzaville, (dans le cadre de l’opération "Mbata ya Bakolo"-gifle des aînés- menée par la police du Congo-Brazzaville), a précisé Mende, qui déclare, néanmoins, ignorer les raisons de l'attaque.

« Ces hommes pourraient être des terroristes ou un groupe de voleurs à main armée. Nous sommes quand même dans le quartier où sont logé le ministère de la Défense, l’Etat-major général de l’armée. Mais seul l’enquête peut nous dire exactement leur identité et leurs motivations », a soutenu le porte-parole.

Des tirs nourris avaient été entendus , mardi après-midi, à Kinshasa, aux abords du camp militaire Tshatshi, siège du ministère congolais de la Défense, avait indiqué Mende.

Un groupe d’assaillants, équipé de pistolets et de machettes avaient essayé d’entrer, dans l’enceinte du camp militaire Tshatshi (Etat-Major des Forces armées de la République démocratique du Congo) mais avaient rapidement été maîtrisés par les forces de défense et sécurité, avait ajouté le ministre.

Le camp Tshatshi, ainsi que le siège de la radiotélévision nationale congolaise (RTNC) et l’aéroport de N’djili avait déjà été l’objet d’une attaque, le 30 décembre 2013 dernier. Le bilan officiel faisait alors état de 52 morts chez les assaillants et 3 morts dans les rangs des forces de sécurité congolaise.