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Les intempéries ont forcé l'avion d'Air Algérie à changer de trajectoire

Les propos de Jean Bertin Ouédraogo, ministre des Transports du Burkina Faso, laissaient entendre que les intempéries seraient la cause de l'accident supposé de l'avion.

24.07.2014 - Mıse À Jour : 24.07.2014
Les intempéries ont forcé l'avion d'Air Algérie à changer de trajectoire

AA/ Bamako/ Moussa Bolly

L'avion d'Air Algérie, porté disparu 50 minutes après avoir décollé de l'aéroport de Ouagadougou, jeudi matin, "avait changé de trajectoire en raison des intempéries pour s'orienter vers le Nord-Mali", a affirmé, jeudi, Jean Bertin Ouédraogo, ministre des Transports du Burkina Faso, cité par la presse burkinabè.

Par ailleurs, l'avion aurait disparu des radars alors qu'il était à hauteur de Gao et Kidal, (nord Mali) d'après les déclarations à Anadolu d'un colonel de l'armée nigérienne qui a demandé à garder l'anonymat.

Mercredi, des vols programmés par la mission onusienne au Mali, MINUSMA, sur Kidal ont déja été annulés à cause d’une violente tempête accompagnée d’averse, a appris le correspondant d'Anadolu, jeudi, auprès de sources à la MINUSMA.

En fin de matinée, le ministre malien de la Communication et de l’Economie numérique, Mahamadou Camara, a déclaré à la presse nationale que le gouvernement a été informé de la disparition de l’avion dans l’espace aérien du pays. Mais, il a assuré ne détenir aucune «information fiable» sur un éventuel crash.

Par ailleurs, L'armée nigérienne a engagé, jeudi, aux côtés des forces françaises et algériennes, des recherches pour retrouver l'avion d'Air Algérie porté disparu, très tôt dans la matinée, après son décollage de Ougadougou à destination d'Alger, d'après la même source militaire nigérienne. L'avion, affrété auprès de la compagnie espagnale Swiftair, qui devait normalement atterrir à 4h10 GMT à Alger aurait "disparu des radars dans une zone frontalière entre le Mali et l'Algérie", et vraisemblablement au dessus du nord-Mali, selon le colonel.

Selon l'Organisation Aviation Civile Internationale (OACI), organisation internationale dépendant des Nations Unies, Niamey a la responsablilité SAR (Search And Rescue) dans la zone frontalière en question. L'OIG se réfère à la répartition établie par l'ASECNA (Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar), organisation régionale regroupant 18 Etats membres, et qui divise l'espace aérien qu'elle contrôle en 5 zones dépendant d'autant de points de contrôle: Antananarivo, Brazzaville, Dakar, Ndjamena et Niamey.

Aucune piste n'est exclue pour le moment, y compris le détournement, dans une région qui est partiellement sous le contrôle de groupes armés, en conflit avec le pouvoir central de Bamako, selon le colonel nigérien qui n'a souhaité priviligié aucune thèse.

 
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