Türkİye

Les Arméniens de Turquie irrités par l'usage du terme "génocide" par un député du HDP

Burcu Çalık, Nur Asena GÜLSOY  | 20.01.2017 - Mıse À Jour : 21.01.2017
Les Arméniens de Turquie irrités par l'usage du terme "génocide" par un député du HDP

Ankara

AA – Ankara

Les Arméniens de Turquie sont irrités par l'utilisation du terme «génocide» par un député du Parti démocratique des peuples (HDP, opposition).

Le président de l'Associations des Fondations arméniennes, Bedros Sirinoglu a accordé une interview à l'Agence Anadolu, à propos de sa rencontre avec le président de la République turque, Recep Tayyip Erdogan.

Se réjouissant de la courtoisie du chef de l'État, Sirinoglu a précisé qu'ils ont discuté des difficultés rencontrées par la communauté arménienne ainsi que des déclarations de Garo Paylan, député d'Istanbul du HDP, lors d'une session parlementaire.

«Les propos de Garo Paylan ont autant irrité la communauté arménienne que les députés et le peuple, a déclaré le chef de l'Association. 99% des membres de notre communauté sont gênés par ces allégations. Nous considérons très incorrectes ce genre de déclarations. J'ai transmis tout cela au Président.»

Pendant les discussions parlementaires du 14 janvier sur l'amendement constitutionnel, Garo Paylan avait dit que plusieurs Arméniens, Assyriens, Grecs et juifs avaient péri, ou «avaient fait l'objet d'expulsions, de déplacements par de grands massacres et de génocides» entre 1913 et 1923.

L'usage du terme "génocide" par Paylan avait suscité les critiques des députés et public turc. Paylan a été interdit de participer à trois session pour ses propos.

Le président d'Edirne (province dans le Nord-ouest de la Turquie) du Parti de Grande Unité, Arif Koroglu et des citoyens avaient porté plainte contre Paylan auprès du Parquet.

Sirinoglu a ajouté qu'il a discuté avec Erdogan, de l'élection des présidents des fondations relevant des minorités.

«Les élections ne peuvent pas se tenir car il n'y a pas de règlement à présent, a-t-il indiqué. Le sujet avait été précédemment évoqué mais des problèmes étaient survenus. Nous avons des difficultés à résoudre ces questions au sein de notre communauté.»

Bedros Sirinoglu a affirmé que les fondations des communautés minoritaires souhaitent que le processus électoral et l'administration des fondations ne soient pas instrumentalisés.

«Il y a de grandes fondations qui disposent de revenus importants, a-t-il poursuivi. [Nous souhaitons à ce qu'] il n'y aie pas d'abus et que les revenus soient partagés entre ceux qui en ont besoin. Le président Erdogan a dit que ces problèmes seront résolus après le référendum.»

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