Türkİye, Politique

"Pas de rencontre avec Sissi lors de ma visite en Arabie Saoudite"

Al Sissi sera en visite également à Riadh, dimanche.

28.02.2015 - Mıse À Jour : 28.02.2015
"Pas de rencontre avec Sissi lors de ma visite en Arabie Saoudite"

AA/Istanbul (Turquie)/Tayfoun selji

Recep Tayyip Erdogan a nié, samedi, la possibilité d’une rencontre entre lui  et le président égyptien Abdelfattah  Al Sissi lors de la visite du  président turc en Arabie Saoudite.

Erdogan s’exprimait lors d’un point de presse à l’aéroport Atatürk  D’Istanbul peu avant de s’envoler pour Riadh .

« Ce n’est pas prévu et cela ne figure pas du tout sur notre agenda et pour que cela arrive, il faudrait entreprendre des pas positifs avec tout le sérieux nécessaire », a déclaré le président turc.

Al Sissi  sera en visite également en Arabie Saoudite, dimanche

Lors de sa visite Erdogan sera accompagné de sa femme Amina, de deux  de ses vice-présidents, et du ministre des affaires étrangères Mevlüt çavusoglu, du ministre de l’économie, Nihad Zibakji , en plus d’une délégation d’hommes d’affaires.

Sur le plan de la politique intérieure, Erdogan a évoqué l’appel  lancé par un leader du PKK (Parti des travailleurs du_Kurdistan) aux dirigeants de son  parti pour déposer les armes. « L’appel à déposer les armes était une ambition pour nous » a souligné le chef de l’Etat turc ajoutant que «  les appels  sont bons mais la mise en l’application  est tout aussi  importante».

« Ceux qui doivent déposer les armes sont les éléments de l’organisation terroriste PKK, ceux qui s’attendent à ce que nos forces déposent leurs armes doivent savoir que ceci n’arrivera jamais car les armes sont les outils dont usent les forces de sécurité pour assurer la paix et la sérénité», a-t-il poursuivi.

Erdogan a par ailleurs  jugé  que les déclarations des responsables du Parti démocratique populaire(HDP) sur le processus de paix interne-visant à mettre fin au terrorisme et à résoudre la question kurde- sont à double sens et relevé que c’est un signe qu’ils n’ont pas de position claire.

Le leader du PKK, Abdullah Öcalan, emprisonné à vie en Turquie, a appelé, samedi, les dirigeants du mouvement  à la tenue d’une assemblée extraordinaire au printemps « pour prendre une décision historique de déposer les armes ».

Le PKK combat pour un Etat kurde indépendant depuis 1984. 36 000 personnes auraient été tuées dans le conflit, jusqu'en 1999, en Turquie.

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