AA/ Goma (RDC)/ Grady Katsuva

À Goma, les activités quotidiennes reprennent progressivement depuis l'arrivée du M23.

Les marchés commencent à se réapprovisionner en denrées alimentaires, mettant fin à une période de pénurie exacerbée par le conflit, mais la population fait face à plusieurs défis financiers qui affaiblissent son pouvoir d’achat.

L’insécurité demeure préoccupante, avec des cambriolages et des intrusions nocturnes signalés.

Lors des affrontements, plusieurs boutiques, magasins et commerces ont été pillés et vandalisés, avec des intrusions forcées par des coups de balles dont le traces restent visibles jusqu’à présent.

Quelques opérateurs dont les commerces n’ont pas été pillées essayent de redémarrer leurs affaires.

Les camps des déplacés se vident et ces déplacés internes sont contraints de retourner dans leurs villages faisant face à des défis majeurs sans aucune aide humanitaire.

Les établissements scolaires, le port et l’aéroport restent fermés.

Depuis lundi 3 février, les équipes de la Croix-Rouge travaillent sans relâche pour inhumer les victimes, transportant des corps qui gisaient au sol depuis les rues jusqu'aux cimetières.

Des hôpitaux restent submergés par l’afflux des blessés, créant ainsi, un besoin urgent de dons de sangs pour sauver des vies.